Le syndrome « au cas où »




La plupart d’entre vous ne connaissez pas ma mère.  En prenant de l’âge, je me rend compte que he la connais de mieux en mieux… car je lui ressemble de plus en plus!  Il s’agit d’une femme très « pratico-pratique » pour qui remplir une voiture pour une fin de semaine au chalet ou faire un déménagement tient de la partie de Tetris.  Elle souffre aussi du syndrome « au cas où », et je crois en avoir hérité!

DNA
On ne choisit pas son ADN !
Définition

Syndrome « au cas où » – Peur semi-rationnelle de ne pas apporter quelque chose qui pourrait s’avérer utile, mais non essentiel.  Cette peur s’exprime généralement par l’expression « Je vais apporter ça, juste au cas où ».  Le résultat est généralement un bagage trop lourd ou trop volumineux.
Exemple: apporter 2 paires de souliers pour un voyage de 3 mois en ayant peur de ne pas en trouver de rechange en se disant »S’il arrive quelque chose à une paire, j’ai tellement des pieds à problèmes, j’ai trop peur de ne rien trouver en remplacement ».  (Comme si on passait au travers d’une paire de souliers en 3 mois…)

Afin de pallier aux effets de ce syndrome, je questionne si les items « au cas où » ont un seul usage.  Si oui, ces items sont plus à risque d’être laissés à la maison.  Par exemple, je n’apporte jamais du fil à coudre ET de la soie dentaire.  J’apporte uniquement de la soie dentaire (non cirée et sans saveur) qui pourra aussi servir de fil, si nécessaire.

« Quelles sont mes chances d’avoir besoin de cet objet, sans être capable d’en trouver sur place (ou de trouver une alternative décente? » est aussi une autre question à se poser pour éliminer les trucs superflus.

Pour les voyageurs taille plus, les vêtements sont souvent une source de frustration et d’incertitudes… mais il ne faut pas céder au syndrome « au cas où » !  L’essentiel est d’apporter des vêtements confortables, polyvalents, légers, compacts, qui froissent peu et sèchent vite, mais surtout, qui s’agencent facilement.  Les vêtements taille plus peuvent être difficiles à trouver à l’étranger, et c’est pourquoi je mets autant d’emphase sur les vêtements compacts et qui sèchent rapidement à l’air libre et me permettent de les laver régulièrement, m’assurant d’avoir toujours des vêtements propres sous la main.

Souffrez-vous du syndrome « au cas où » ?
Arrivez-vous à le combattre?
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