Pourquoi j’aime voyager seule… (2ème partie)




Quand j’ai commencé à écrire un billet expliquant comment j’en suis venue à voyager seule, je ne croyais pas en avoir AUTANT à dire… Je me suis dit qu’il valait mieux le faire en deux parties, question d’alléger la lecture un brin… Voici donc la suite !
Vous avez raté la 1ère partie de ce billet? Elle est JUSTE ICI !


On découvre toujours quelque chose…

Au-delà du temps en tête à tête avec moi-même, je prends plaisir à repousser mes propres limites en voyage. Que ce soit un défi « sportif » (dans mon cas, la randonnée !), un challenge bouffe (j’ai mangé des tripes DEUX FOIS depuis que j’ai commencé à backpacker !)… Ou espérer m’en tirer dans une langue que je ne parle/comprends pas beaucoup (Oh le pauvre Mexicain qui ne comprenait pas mon insistance à avoir un mélangeur alors que je croyais lui demander un smoothie !) Les opportunités sont nombreuses et diversifiées !

Seule, je n’ai que moi sur qui compter pour interagir avec les locaux, comprendre les coutumes de l’endroit et éviter les faux pas culturels. Je n’ai d’autre choix que de m’adresser aux autres si j’ai une question ou besoin de quelque chose. Ou simplement si j’ai envie de socialiser. Avec un(e) partenaire d’aventures, j’ai tendance à concentrer mes interactions et partager mes impressions avec cette personne. Je ressens moins le « besoin » de m’ouvrir ou de partager avec d’autres. Les anecdotes et nouvelles rencontres vécues pendant mes voyages en solitaire sont autant de souvenirs qui n’existeraient pas si j’avais voyagé autrement.

Sacrés Français…

Je ne compte plus les fois où je suis tombée sur des backpackers français avec qui j’ai commencé à discuter. Simplement parce que je parlais aussi français! Les discussions qui suivent finissent toujours par inclure un débat comique sur nos accents et expressions… Et beaucoup d’éclats de rire. Les Français et les Québécois aiment à dire qu’ils ne peuvent se tolérer… Mais dans le milieu backpacker, j’ai rarement rencontré des Français qui n’étaient pas sympathiques. (Ces quatre-là sont durs à battre, je dois dire !)

voyager seule
Jonathan, Guillaume, Sébastien & Anthony, des gars de Nancy (France) avec qui j’ai un un fun fou au Pérou !
Le côté obscur de la force…

Tout comme le voyage avec un/des partenaires, être seul(e) compte son lot d’inconvénients. La facture d’hébergement est souvent plus élevée, d’où mon intérêt pour les hostels et hôtels à petits prix. (Il s’agit d’excellents endroits pour rencontrer d’autres voyageurs). Faire partie d’un groupe permet souvent de bénéficier de prix réduits pour certaines activités auquel on n’a pas accès en s’inscrivant seul(e).  De plus, les agences exigent souvent un nombre minimum de participants pour opérer une activité, sans quoi elle est annulée… (Ce qui peut arriver plus souvent en basse saison touristique.)

voyager seule

J’ai également l’entière responsabilité de ma sécurité, mais aussi de ma santé. Je me demande encore comment je me serais tirée d’affaires seule lorsque j’ai attrapé un vilain virus dans l’Himalaya indien, en 2012. (C’est mon amie qui s’est chargée d’aller chercher bouffe et médicaments…). C’est une responsabilité qui peut s’avérer fatigante, sur de longues périodes… D’où l’importance de faire la nuance entre « peur » et « danger ». (Comme je l’ai mentionné dans mon autre billet, afin d’épargner un peu ses nerfs !)

J’ai été vraiment arnaquée une seule fois, après 7 ans et 15 pays.
J’ai perdu 44$ en achetant un billet pour un bus… qui n’existait pas.

Le voyage en solo est accessible à tous… 

… mais ce n’est pas tout le monde qui est fait pour le voyage en solo. À chacun(e) de voir si le périple en solitaire est une alternative qui demeurera agréable et sécuritaire. Un esprit ouvert et débrouillard demeure le meilleur des partenaires de voyage, qu’on se déplace en solo, à deux ou à plusieurs !


Convaincu(e)? Toujours des doutes?
Exprimez-vous dans les commentaires ! 




Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.